Tour audioVincennes : Sur les pas de Charles Pathé
2 Étapes du circuit
- Aperçu de l'audioguide
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Aperçu de l'audioguide
Sur les pas de Charles Pathé (1863-1957), industriel et producteur de cinéma
« Le cinéma est le théâtre, l'école et le journal de demain », déclarait Charles Pathé en 1901.
Charles Pathé naît à Chevrigny-Cossigny en Seine-et-Marne, le 26 décembre 1863.
A partir de 1866, ses parents tiennent une boucherie charcuterie, au n°10 de l’avenue du Château à Vincennes. Il débute sa carrière dans ce domaine avant de partir en Argentine, en 1889, pour tenter de monter différentes affaires, hélas sans succès. Ayant contracté la fièvre jaune, il revient alors en France en 1891 et à la demande de son père, il reprend l’établissement d’un marchand de vin-restaurateur au n°1 avenue du Polygone dont il fera plus tard le berceau de son activité cinématographique.
Charles Pathé s’intéresse dès 1894 au phonographe puis en 1895 au kinétoscope, deux inventions d’Edison. Il décide de les vendre sur les foires. Puis en décembre 1895, les premières séances cinématographiques des Frères Lumières ont lieu à Paris. Rapidement, Charles Pathé s’associe à son frère Emile pour créer la première société « Pathé Frères » implantée à Vincennes en 1896. Emile s’occupe de la branche phonographique, et Charles prend en main la partie cinéma. L’emblème de la société devient le célèbre coq avec le slogan « Je chante haut et clair » en référence aux qualités sonores des phonographes.
Pathé développe ses activités dans trois usines entre 1898 et 1906 : à Chatou (fabrication de cylindres puis de phonographes), à Vincennes (tournages de film, développement des négatifs, tirage des copies et coloriage des films) et à Joinville-le-Pont en 1906.
Grande nouveauté, pour remplacer la vente au mètre, Pathé décide de louer ses films à partir de 1907. Son ascension est alors fulgurante et Pathé devient le premier empire cinématographique mondial. Il s’implante à l’étranger en installant des théâtres de prises de vue pour assurer une production locale. La création des actualités filmées « Pathé-Journal » en 1908 est particulièrement novatrice pour l’époque. La société produit un film par jour et se lance également dans la production de film ininflammable, concurrençant ainsi le fabricant américain Eastman Kodak.
Comme toute l’industrie cinématographique française, Pathé subit le contrecoup de la Grande Guerre et participe à l’effort de guerre. L’usine de Vincennes de la rue des Vignerons se lance dans la production d’obus incendiaires, de masques à gaz et de Pathéine (vernis destiné aux ailes d’avions).
Après-guerre, Charles Pathé revoit sa stratégie, et se concentre alors sur la production d’appareils de projection de petites dimensions et accessibles au plus grand nombre : le Pathé-Baby (1922), la caméra Pathé Baby (1923) permettant aux particuliers de réaliser leurs propres films, le Pathé Rural (1927) avec le slogan « le cinéma partout et pour tous ».
En 1927, il s’associe avec le businessman Eastman Kodak pour donner naissance à Kodak-Pathé.
Après cette aventure incroyable, Pathé fait le choix de se retirer petit à petit des affaires et de couler des jours heureux à Monaco, où il décèdera à 93 ans, le 25 décembre 1957.
Nous vous invitons maintenant à suivre le parcours « Sur les pas de Charles Pathé » à Vincennes, vous remonterez le temps en passant par les rues et les lieux bercés par le cinéma muet entre 1896 et 1927.
- 1 🎬 Office de tourisme de Vincennes
- 2 🎬 Immeuble au 32 avenue du Général-de-Gaulle
- 3 🎬 Les premiers ateliers (1896)
- 4 🎬 Ancien café restaurant du Polygone
- 5 🎬 Rue Louis-Besquel
- 6 🎬 Le studio de prises de vue (1904-1905)
- 7 🎬 L’atelier du coloris (1910)
- 8 🎬 Usine, rue des Vignerons (1906)
- 9 🎬 Projecteurs Pathé Baby, angle rue des Vignerons et avenue Franklin-Roosevelt
- 10 🎬 Villa Pathé, avenue Franklin-Roosevelt
- 11 🎬 Cinéma Le Vincennes, ancien « Casino de Vincennes », 30 avenue de Paris
- 12 🎬Ancien Théâtre de familles, 1 rue Montreuil
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Aperçu de l'audioguide
Sur les pas de Charles Pathé (1863-1957), industriel et producteur de cinéma
« Le cinéma est le théâtre, l'école et le journal de demain », déclarait Charles Pathé en 1901.
Charles Pathé naît à Chevrigny-Cossigny en Seine-et-Marne, le 26 décembre 1863.
A partir de 1866, ses parents tiennent une boucherie charcuterie, au n°10 de l’avenue du Château à Vincennes. Il débute sa carrière dans ce domaine avant de partir en Argentine, en 1889, pour tenter de monter différentes affaires, hélas sans succès. Ayant contracté la fièvre jaune, il revient alors en France en 1891 et à la demande de son père, il reprend l’établissement d’un marchand de vin-restaurateur au n°1 avenue du Polygone dont il fera plus tard le berceau de son activité cinématographique.
Charles Pathé s’intéresse dès 1894 au phonographe puis en 1895 au kinétoscope, deux inventions d’Edison. Il décide de les vendre sur les foires. Puis en décembre 1895, les premières séances cinématographiques des Frères Lumières ont lieu à Paris. Rapidement, Charles Pathé s’associe à son frère Emile pour créer la première société « Pathé Frères » implantée à Vincennes en 1896. Emile s’occupe de la branche phonographique, et Charles prend en main la partie cinéma. L’emblème de la société devient le célèbre coq avec le slogan « Je chante haut et clair » en référence aux qualités sonores des phonographes.
Pathé développe ses activités dans trois usines entre 1898 et 1906 : à Chatou (fabrication de cylindres puis de phonographes), à Vincennes (tournages de film, développement des négatifs, tirage des copies et coloriage des films) et à Joinville-le-Pont en 1906.
Grande nouveauté, pour remplacer la vente au mètre, Pathé décide de louer ses films à partir de 1907. Son ascension est alors fulgurante et Pathé devient le premier empire cinématographique mondial. Il s’implante à l’étranger en installant des théâtres de prises de vue pour assurer une production locale. La création des actualités filmées « Pathé-Journal » en 1908 est particulièrement novatrice pour l’époque. La société produit un film par jour et se lance également dans la production de film ininflammable, concurrençant ainsi le fabricant américain Eastman Kodak.
Comme toute l’industrie cinématographique française, Pathé subit le contrecoup de la Grande Guerre et participe à l’effort de guerre. L’usine de Vincennes de la rue des Vignerons se lance dans la production d’obus incendiaires, de masques à gaz et de Pathéine (vernis destiné aux ailes d’avions).
Après-guerre, Charles Pathé revoit sa stratégie, et se concentre alors sur la production d’appareils de projection de petites dimensions et accessibles au plus grand nombre : le Pathé-Baby (1922), la caméra Pathé Baby (1923) permettant aux particuliers de réaliser leurs propres films, le Pathé Rural (1927) avec le slogan « le cinéma partout et pour tous ».
En 1927, il s’associe avec le businessman Eastman Kodak pour donner naissance à Kodak-Pathé.
Après cette aventure incroyable, Pathé fait le choix de se retirer petit à petit des affaires et de couler des jours heureux à Monaco, où il décèdera à 93 ans, le 25 décembre 1957.
Nous vous invitons maintenant à suivre le parcours « Sur les pas de Charles Pathé » à Vincennes, vous remonterez le temps en passant par les rues et les lieux bercés par le cinéma muet entre 1896 et 1927.
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