Audio tour Intérieur

Intérieur général
Nous remarquons que dans l’allée centrale, le sol est entièrement carrelé et composé de dessins. Le carrelage provient de Maubeuge en France. Le plafond est totalement isolé, peint et compte des moulures pour décoration. Les parois sont de couleur très claire. Nous constatons qu’à part les bancs dans la nef, le choeur et les confessionnaux, nous ne trouvons aucune boiserie, contrairement à certaines églises ou les parois et le plafond sont en bois. Cette église possède une sacristie, une tribune et un orgue.

Choeur de l’Église
Actuellement, le Choeur de l’Église se compose de la façon suivante : au centre, un maître-autel néo-baroque, un tabernacle moderne acquit en 1955 par le Doyen Paul Crausaz et une table de communion. Sur la droite, un vieux crucifix datant de 1820 qui se trouvait dans l’ancienne Église de Notre-Dame des Champs et à son pied la statue de la Vierge au raisin. C’est une vieille statue de Notre-Dame des Champs qui date du début du XVIème. Une légende dit qu’elle a été transportée par une servante au temps de la Réforme en échange de schnetz (pommes séchées). De chaque côté, nous découvrons les stalles, un banc avec des dossiers hauts en boiserie et deux vitraux. Derrière le maître-autel, une sacristie composée d’armoires pour le rangement des accessoires, des livres de prières, des aubes, etc.

La nef
Dans la nef, nous apercevons un autel latéral à droite et un autre à gauche. Devant l’autel de gauche, les fonts baptismaux datent de la deuxième moitié du XVIIIème siècle, au-dessus, un médaillon représente le baptême du Christ par Jean-Baptiste. Sur la chaire, également située à gauche, sont inscrites des lettres grecques Alpha et Oméga. Sur la face gauche sont inscrites les lettres « IHS », une abréviation imparfaite du nom de « Jésus » en grec. La plus populaire des traductions est Iesus Homo Salvator, signifiant « Jésus sauveur des hommes ». À l’arrière de l’église sous la tribune, nous apercevons 3 statues qui datent de la fin du XIXème et début du XXème siècle. Cette époque a donné naissance au style sulpicien, destiné à émouvoir les fidèles. Deux statues sont déposées sur des supports néo-gothiques. À côté de chaque porte, nous percevons un bénitier contenant l’eau bénite. Tout autour de la nef, un chemin de croix composé de 14 médaillons en bois sculptés a été aménagé par le Doyen Paul Crausaz en 1955. C’est une oeuvre d’art d’Elisabeth Pattay-Python (1890 -1971), fille de Georges Python et soeur de José Python, hommes d’État. Dans la nef se dressent 8 vitraux importants. Nous trouvons de chaque côté deux confessionnaux en bois apprêtés de 2 isoloirs sur les bords afin que les personnes qui ont péché et qui désirent un sacrement puissent s’y installer. Un prêtre se place au centre afin de procéder au sacrement.

La tribune
Pour accéder à la tribune, nous empruntons un escalier en colimaçon et apercevons deux vitraux ronds de chaque côté de l’orgue. Cet orgue date de 1903. Lors de la rénovation, seul le buffet de l’orgue Spaich a été conservé et un résonateur d’orgue électronique a été installé.